Je n’avais jamais fait ça avant : voir deux fois la même mise en scène de la même pièce : Antigone d’Anouilh à la Comédie-Française. Le premier soir, j’étais du côté de l’héroïne :

Antigone

Mais la seconde fois, quelques semaines plus tard, je me sentais résolument derrière Créon: 

Repentir à ma critique d’Antigone

Le noeud de la pièce, et de tant d’autres, est donc ce conflit irrésolu entre l’idéalisme et le pragmatisme, où le spectateur est sommé de prendre position :

Idée du monde, monde des idées

D’où, lorsque ce dialogue est redoublé par une opposition des sexes, l’immense responsabilité de la comédienne qui porte cette voie de l’absolu  et qui, trop souvent, manque de puissance : 

La révolte

Insuffisance illustrée par un autre exemple... 

Dom Juan

...auquel, sur ce point, l’adaptation télévisée ne changea rien : 

Dom Juan et Sganarelle


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